De nos jours, la langue de Shakespeare est devenue une compétence essentielle, notamment pour les personnes en recherche d’emploi. Mais pourquoi maîtriser l’anglais est si important sur le marché du travail ? Voici quelques éléments de réponse.
Avec près de 1,5 milliard de locuteurs dans le monde dont 850 millions qui le parlent couramment, l’anglais est l’une des langues les plus importantes du 21e siècle. A l’heure de la globalisation et de la digitalisation, la langue anglaise est devenue une nécessité sur le marché du travail. Depuis plusieurs années, son influence croît du fait des échanges commerciaux et technologiques. En plus d’être l’une des langues les plus utilisées sur la toile, c’est aussi une langue enrichissante qu’on soit un professionnel, un étudiant ou un simple voyageur. Savoir parler anglais est donc un atout non négligeable dans sa vie personnelle mais aussi dans son parcours professionnel.
Aujourd’hui, l’anglais est devenu la langue des affaires par excellence. Difficile voire impossible d’entamer une carrière internationale sans en maîtriser son vocabulaire. Au sein des entreprises, il s’agit de l’une des compétences les plus demandées par les employeurs. En outre, elle permet d’accéder à des postes à haute responsabilité, de développer sa carrière à l’international, d’être mieux rémunéré. Autant de facteurs qui permettent de se différencier des autres employés dans une entreprise.
Depuis plusieurs années, la langue de nos voisins d’Outre-Manche conserve la première marche du podium des langues étrangères les plus demandées par les entreprises françaises. Elle est suivie de l’Espagnol, l’Allemand, l’Italien et le Chinois. L’anglais arrive en tête dans de nombreux secteurs comme le commerce, les technologies, la science, la communication, le tourisme et bien d’autres. Langue internationale des affaires, elle est aujourd’hui parlée couramment entre les interlocuteurs de différentes origines. Pour passer un marché, s’entretenir au téléphone avec un client ou simplement envoyer un courriel, maîtriser l’anglais écrit et parlé est essentiel.
Dans le monde professionnel, il est presque devenu impossible de s’en passer et les chiffres le prouvent. Selon une étude récente menée par ABA English, l’académie online spécialisée dans l’enseignement de l’anglais, auprès de 4 600 personnes de plusieurs pays, dont 1 059 sont basées en France, 92% des Français considèrent que les personnes ayant un bon niveau d’anglais ont des avantages professionnels importants. Si 58% des Français l’utilisent dans leur travail, en particulier ceux de 20 à 44 ans (81%), 28% des Français reconnaissent avoir perdu des opportunités d’emploi en raison de leur niveau d’anglais. Selon un autre sondage établit par l’institut OpinionWay pour Monster, un salarié français sur deux se sent freiné professionnellement par une maîtrise insuffisante de la langue. Ainsi, seuls 23% des salariés affirment n’en avoir jamais besoin au travail.
Pour les entreprises, parler anglais en 2018 n’est plus considéré comme « un plus » mais plutôt comme « un must ». Alors que cela ouvre indéniablement des portes sur le marché du travail, un peu moins d’un français sur dix aurait un niveau « Advanced » qui est le niveau requis pour de nombreuses entreprises du secteur privé et publique. Un pourcentage assez faible et révélateur qui montre le retard de la France en qui concerne l’apprentissage des langues. Ce constat plutôt négatif est toutefois à nuancer. En effet, les salariés de l’Hexagone sont conscients des enjeux linguistiques puisque la moitié d’entre eux qui étudient l’anglais le font pour des raisons professionnelles. De plus, s’ils ne sont pas « bilingues », 47 % d’entre eux ont des notions qui s’avèrent être utiles au quotidien et dans le cadre professionnel.
On associe rarement la maîtrise de l’anglais à de meilleures rentrées d’argent. Pourtant, pratiquer la langue pourrait représenter des avantages pécuniaires non négligeables. Et pour cause, la connaissance de l’anglais donne accès à des postes plus importants, qui seront donc mieux payés, ainsi qu’à des métiers plus spécifiques et par conséquent plus rémunérés. Selon plusieurs rapports, cela permet une augmentation de ses revenus de 10 à 18%. Selon l’étude menée par Aba English, 3 salariés sur 10 pensent, que l’usage de l’anglais augmenterait leur salaire de plus de 30 %. De leurs côtés, 40 % des participants âgés entre 20 et 44 ans estiment qu’un bon niveau pourrait leur apporter une augmentation de salaire comprise entre 30 % et 50 %.
Lors des entretiens d’embauche, il faut aujourd’hui pouvoir montrer ses compétences en anglais. Les recruteurs sont convaincus que c’est une notion essentielle. 5 % des participants à l’enquête d’Aba English considèrent que le niveau d’anglais exigé dans une carrière professionnelle est de plus en plus important. D’un autre côté, 21 % des Français qui ont répondu au sondage pensent que leur niveau a été évalué lors d’un entretien pour une offre d’emploi. Avec un CV similaire à un autre candidat, celui qui maîtrisera l’anglais aura plus de chance d’être recruté. Cela est d’autant plus prouvé dans les entreprises qui sont amenées à échanger avec des partenaires à l’étranger. Entre deux candidats au même poste à compétences égales, c’est notamment la capacité à développer des liens avec les clients, fournisseurs, partenaires étrangers qui fera la différence.
Sur son curriculum vitae, il ne faut pas hésiter à indiquer son niveau. Même si la maîtrise de la langue n’est pas indispensable pour le poste en question, indiquer son niveau est un indicateur de motivation. Toutefois, le candidat ne doit pas exagérer. En effet, il ne faut pas prétendre avoir un certain niveau de langue si ce n’est pas la vérité. L’entreprise s’en rendra compte tôt ou tard et cela pourra avoir des conséquences négatives malgré la bonne volonté du salarié. Selon le sondage d’Aba Engish, un Français sur dix avoue avoir menti au moins une fois dans sa vie, en entretien, quant à son niveau de compétences linguistiques.
Outre les avantages professionnels et financiers, l’apprentissage de l’anglais peut aussi être très enrichissant d’un point de vue personnel. Apprendre une langue étrangère a des effets positives sur les facultés cognitives. Cela a été prouvé par de nombreuses études qui ont démontré que les personnes qui apprennent une autre langue à l’âge adulte ont acquis une meilleure faculté à lire. Cela aurait, en effet, un impact sur la créativité mais aussi l’intelligence. La confiance en soi serait alors décuplée.
Suivre une formation pour se perfectionner en anglais
Aujourd’hui, les Français sont conscients de leurs lacunes. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux à réagir et décident de se lancer dans des cours de langues. Ce phénomène touche aussi bien les étudiants que les jeunes professionnels ou les personnes plus âgées qui ont pour but de progresser en anglais malgré les efforts et les sacrifices demandés. Selon l’études réalisée par Aba English, 69% des sondés déclarent que cela fait plus d’un an qu’ils étudient l’anglais et 25% d’entre eux assurent persévérer dans l’apprentissage de cette langue depuis plus de dix ans. Depuis quelques années, les cours de langues se multiplient et la demande de suivre des cours plus complets, plus spécialisés et en accéléré, connaît une véritable augmentation.
Pour s’évaluer afin de connaître son niveau, plusieurs moyens sont mis à disponibilité de chacun :
Face aux nouveaux enjeux, l’enseignement supérieur tente de s’adapter en proposent des cursus en anglais. Ainsi, il est aujourd’hui possible de suivre des cours entièrement en anglais notamment dans les grandes écoles de commerce. Des MBA dispensés à HEC ou à l’ESSEC en France proposent des cours complétement en anglais. Pour accéder à certains diplômes, les écoles demandent certaines certifications officielles comme le TOEIC. A l’heure actuelle, les grandes écoles demandent d’avoir déjà un niveau avancé. Ce qui est devenu un véritable critère de sélection parmi les étudiants.
Pour se perfectionner en anglais, il existe plusieurs solutions. Une formation peut permettre de développer rapidement de nouvelles compétences tout en s’adaptant à ses exigences en termes d’horaires. Après avoir sélectionné l’organisme, on doit envisager la question du financement de la formation. De nombreuses personnes n’ont pas les moyens se payer une formation parfois très coûteuse. Or, il est aujourd’hui possible de faire financer une « reprise d’études » en activant son droit au compte personnel de formation (CPF) accessible à tout salarié demandeur qui cherche à s’améliorer dans un domaine précis. Cette demande peut se faire en accord ou non avec son employeur.
Ce qu’il faut retenir :